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The Passage to the Verb

This paper discusses architecture and the place (lieu) not as conceptualised by philosophy, by physics or even popularly as a milieu, an environmental continuum but rather as the effect of an operation: An operation of division, of a cut, as psychoanalyst; an operation that gives birth to the subject as a place (lieu) and not as a substance. We are there in another universe which is not the one of the strong ego. An operation of inscription and a distancing of the impact of the real, according to the architect who generates with his work, emptiness where things have a place (avoir lieu). In other words, we will speak about space, which we conceive of as the effect of the passage of the signifiers (significant) (“S passe”), but also as the opening where the verb is passing which is holding us in its passage.

Des frontières pour se rencontrer. Quelques réflexions autour de la psychothérapie institutionnelle

De nos jours en psychiatrie, la liberté de circulation, à savoir le préalable à toute entreprise thérapeutique, est remplacée par les frontières qui sont celles du renfermement et du cloisonnement. À cause de l’actuel engloutissement de la psychiatrie dans la santé mentale, dans la médecine déshumanisée et comptable, les frontières ne remplissent plus leurs fonctions de délimitation et de passage. L’auteur explore les frontières spatiales (image du corps, transfert dissocié, “situèmes”, constellation transférentielle) et les frontières temporelles (rites de passage, rythme de base de la vie, enveloppes proto-narratives) pour indiquer comment celles-ci peuvent redevenir des membranes, des lieux de potentialités. Nous assistons aujourd’hui à la chronique d’une mort annoncée de la psychiatrie! On approche du moment où il sera impossible de pratiquer décemment, humainement, la discipline noble et complexe qu’est la psychiatrie. L’éthique médicale bafouée, l’heure est donc à la résistance.

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