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Couture du quotidien: lignes de l’institutionnel

L’article essaie de toucher certains éléments présents dans le paysage institu¬tionnel du travail à la Clinique de La Borde. À partir d’une rencontre clinique et inspirés par certains concepts de Félix Guattari et Gilles Deleuze tel que l’inconscient machinique, le devenir, les agencements, nous avons esquissé quelques parallèles avec le champ insti¬tutionnel, l’existence psychotique et notre travail (donc notre subjectivité) affectés par ces deux rencontres quotidiennes: l’institutionnel et la psychose. Nous avons introduit l’importance de la notion de paradigme éthique, esthétique, politique comme boussole pour un travail qui cherche à faire émerger dans l’institutionnel des lignes de force et des lignes de fuite du désir qui favorisent la santé et qui affirment la vie.

L’ expérience du collectif, à cheval

La psychothérapie institutionnelle, et spécialement Jean Oury, a développé un concept clé pour décrire ce dont il s’agit dans le quotidien de la clinique: le collectif. Le collectif fait écho à une nécessité praxique: accueillir l’autre. Pour cela, nulle recette, ni pour le faire, ni pour le comprendre. L’expérience de l’atelier équitation participe de cette quête qui nous occupe: Qu’en est-il du collectif? Qu’en est-il du vécu du corps dans la psychose? Qu’en est-il de notre méthode pour aborder avec un regard pragmatiste (soucieux des effets plus que des principes) le collectif à La Borde? À cheval peut-être verrons-nous les choses autrement.