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“La psychothérapie Institutionnelle… Influences psychanalytiques” Interview de Jean-Claude Polack

Cet article est la retranscription de l’interview avec le psychiatre Jean-Claude Polack. Dans la deuxième partie de l’interview, l’interviewé parle de quelques influences théoriques de la Psychothérapie Institutionnelle: Lacan, Pankow, la phénoménologie, la relation entre Guattari et Lacan. L’interview se termine par une réflexion sur la prise en charge des psychotiques en cabinet.

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La psychothérapie institutionnelle… Histoire(s), politique, résistance. Interview avec Jean-Claude Polack (I)

Cet article est la retranscription de l’interview avec le psychiatre Jean-Claude Polack. Dans la première partie de l’interview, l’interviewé retrace les évènements politi¬ques majeurs qui traversent l’histoire de la psychothérapie institutionnelle: la guerre d’Espagne, la Résistance, l’extermination douce, la guerre d’Algérie, le Parti Communiste, mai ’68, le droit à l’avortement, etc. Il situe également les relations conflictuelles et tendues entre la psychothérapie institutionnelle, la schizo-analyse et l’antipsychiatrie, qu’il a vécu au premier rang lors de ses 12 années de travail à la clinique de la Borde, où il était un proche de Félix Guattari.

 

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L’institution aux prises avec le corps: déchirures du corps du psychotique, déchirure du corps soignant

Cet article présente un aspect du travail quotidien au sein d’une institution résidentielle de type communautaire avec des adultes souffrant de psychose. Le travail en question est celui effectué depuis plusieurs années à propos de la prise en charge du corps des patients d’un point de vue résolument non médical mais plutôt dans ce qu’il est le support du contact et de l’échange social. Cette prise en charge du corps cadrée par un atelier “Soins du corps” n’a pas été sans poser de questions au corps soignant tant toucher des corps risque de brûler les doigts sur un versant érotique qui ne peut être canalisé et, dès lors, détourné, que par une présence empreinte de tendresse qu’il n’est pas simple pour les soignants de mettre en route et d’accepter. Cela dit, cette expérience nous montre quotidiennement, dans ses effets positifs et inattendus pour nos patients, le bien-fondé d’une réflexion et d’une prise en charge assumée du corps du patient en tant que partie prenante et engageante du lien social et de l’inscription du sujet dans la culture et la rencontre.